Alexandre le Grand et la pire beuverie de l’histoire

Alexandre le Grand et la Pire Beuverie de l'Histoire

Alexandre le Grand est l’un des plus grands noms de l’histoire. Ce personnage fascine les historiens et inspire les leaders. Visionnaire, moderne, magnifique, intrépide et courageux, Alexandre est souvent considéré comme un modèle de stratégie militaire et politique. Cependant, ce dont on parle moins, c’est de l’amour d’Alexandre le Grand pour les banquets, les fêtes et le bon vin. Avec vous, pour le Temps d’une Bière, nous allons découvrir comment la passion d’Alexandre le Grand pour les amphores a failli causer la perte de son empire !

La Macédoine, un cocktail de problèmes

D’abord, il est essentiel de préciser pour éviter toute confusion : Alexandre n’est pas Grec, il est Macédonien. Cela fait une énorme différence car les Macédoniens sont victimes depuis des siècles des moqueries des Grecs à cause de leur accent et de leurs coutumes. Entre les Grecs et les Macédoniens, ce n’est pas vraiment une histoire d’amour. Ils se ressemblent beaucoup, mais les Grecs sont prodigieusement racistes et considèrent tous ceux qui ne parlent pas le grec comme des barbares, c’est-à-dire qu’ils font “ba ba ba”.

Cependant, les Macédoniens parlent grec. Ils vénèrent les mêmes dieux, parlent la même langue et lisent les mêmes philosophes. L’un des plus grands auteurs grecs, Euripide, a même trouvé refuge en Macédoine car il ne se sentait pas suffisamment apprécié chez lui en Grèce, un peu comme mon podcast aux États-Unis.

Alexandre le Grand et la pire beuverie de l'histoire
Alexandre le Grand et la pire beuverie de l’histoire

À l’époque de Philippe II, le père d’Alexandre le Grand, la Macédoine avait une grande admiration pour la Grèce. Les enfants de l’aristocratie étaient éduqués à la grecque et le grec était utilisé lors des réunions importantes.

Il est important de mentionner un point crucial : Dionysos. Ce dieu est souvent représenté avec des couronnes de laurier et ressemble à Jésus. Dionysos est le dieu de la folie, de la fertilité, de la terre et à peu près tout ce qui peut faire rougir. Il est aussi le Dieu du vin. Les Grecs, tout comme les Macédoniens, avaient cette idée étrange que lorsque vous buvez du vin, vous devenez Dionysos. En d’autres termes, en buvant du vin, vous devenez divin. Dionysos était donc le sponsor officiel des fêtes, des festivals et des banquets. En Macédoine, on prenait les banquets très au sérieux. On buvait en l’honneur de Dionysos de toutes parts et dans toutes les situations.

Chez les Grecs, le vin n’est pas simplement une boisson, c’est une identité. Il est synonyme de civilité, de bon sens et de virilité. Boire du vin sans montrer qu’on est ivre représente le summum de l’identité masculine. Ceux qui peuvent boire beaucoup sans paraître saouls sont respectés. Même l’un des philosophes les plus célèbres de l’histoire, Socrate, était réputé pour sa capacité à boire toute la nuit.

Écoutez le balado!

On faisait également des serments sur l’alcool. Ceux qui s’abstenaient d’en boire étaient ridiculisés, marginalisés et ne suscitaient pas la confiance. On les qualifiait de “buveurs d’eau”.

Philipe II, grand buveur et grand vainqueur

Mais pourquoi évoquer la Macédoine dans ce contexte ? La Macédoine est un petit pays, faible et entouré d’ennemis, morcelé et fragmenté. Pour comprendre, il faut savoir que la Macédoine possède d’énormes avantages stratégiques : de vastes plaines fertiles, beaucoup de bois et des gisements de minerai. Juste au sud, la Grèce est principalement montagneuse, sans presque aucune forêt et très peu de minerai. Tout le monde autour de la Macédoine essaie de s’emparer de ses richesses. Comme la Macédoine est composée de petits royaumes rivaux, c’est presque toujours la guerre, exactement comme en Grèce.

Le père d’Alexandre, Philippe II, hérite de la couronne vers l’âge de vingt ans à la mort de son frère, une période difficile. Cependant, le jeune roi parvient rapidement à créer un véritable empire grâce à ses succès fulgurants.

Le père d’Alexandre le Grand meurt à 46 ans en cédant un royaume agrandi et une armée professionelle à son fils. Philipe 2 laisse un héritage mitigé : il meurt défiguré, sali dans son honneur par des beuveries constantes qui finissent mal, et jalousé par le monde Grec. Borgne, est boiteut, Philippe est l’image même d’un guerrier valeureux qui fonce tête la première. Les historiens soulignent toutefois la sophistication et la prudence de la diplomatie du grand roi.

Premièrement, Philippe change la donne en créant une armée professionnelle. L’un de ses plus grands accomplissements est la création d’une armée loyale et professionnelle. Philippe est brillant. Il comprend que la Macédoine ne peut pas se permettre d’avoir des soldats professionnels armés jusqu’aux dents. Il recrute donc parmi les paysans et les fermiers et leur donne une énorme lance, appelée sarisse, d’une longueur de 5 mètres environ.

Ces soldats forment des formations compactes et avancent vers l’ennemi. Ils sont comme des tanks. Personne ne peut les arrêter. Même si la première lance est brisée, il y en a quatre autres prêtes à t’empaler dans un tourbillon de cris et d’hémorragies externes.

Deuxièmement, Philippe se consacre pleinement à la diplomatie. Grâce à des ambassades, des banquets et des prises d’otages, il parvient à réunir sous sa tente bon nombre des personnalités les plus importantes de l’époque, ce qui renforce considérablement sa légitimité aux yeux des Macédoniens et des Grecs.

Troisièmement, Philipe II utilise la diplomacie du mariage : les mariages. Philippe épouse au moins sept femmes, ce qui ne doit pas surprendre, car la polygamie est monnaie courante dans sa famille. L’objectif est de créer des alliances avec des régions éloignées, d’anciens ennemis et des commanditaires potentiels pour ses guerres.

La diplomatie du banquet

L’une de ces femmes se nomme Olympias. Il semble que Philippe II ait sincèrement aimé Olympias, mais que les choses soient tournées au vinaigre quand il a commencé à s’engager avec d’autres femmes. À la naissance d’Alexandre, leur relation est empoisonnée. Ils se détestent profondément et Olympias commence à craindre pour sa vie. En tant qu’étrangère, elle n’est pas appréciée par les Macédoniens. On pense qu’elle a es dpouvoirs magiques.

Elle appartient à une société secrète en tant que prétresse d’Orphée, un culte à Dionysos. Olympia charme aussi des serpents et se promène souvent avec un ou deux serpents enguirlandés autour d’elle. Elle dort même avec des serpents dans sa couche royale. La situation se détériore pour Philippe car il a une phobie des serpents. Un jour, en entrant dans la chambre, il voit Olympias avec un serpent dans son lit, ce qui le fait littéralement perdre la tête.

Cependant, il est essentiel de noter qu’Olympias est une femme puissante, intelligente et bien connectée. Son atout le plus précieux est son fils, Alexandre.

Le père d’Alexandre est un alcoolique fonctionnel avec des centaines d’ennemis qui veulent sa mort. Philippe 2 est un mère absent qui est au mieux indifférent, et au pière extrêmement sévère. Sa mère, Olympias est paranoiaque et voit des complots contre elle un peu partout et essaie de tourner Alexandre contre son père. Elle lui dit qu’il est le fils de Jupiter, le plus important dès dieux. Dès son enfance, Alexandre a des ambitions de grandeur immense, des attentes parentales impossible à réaliser se retrouve coincé entre ses deux parents qui se méprisent.

Saoulé par des rêves de grandeur

Le professeur John Maxwell O’Brien, de Queen’s College, City University, New York, a conclu qu’Alexandre se tournait fréquemment vers la bouteille pour diluer son sentiment d’infériorité et son anxiété. C’est le seul historien que j’ai trouvé qui parle d’Alexandre comme étant alcoolique : les auteurs classiques tendent à vouloir défendre Alexandre le Grand en disant qu’il n’y a pas de preuve définitive. Par contre, il faut donner à César ce qui revient à César. C’est qu’en Macédoine, tout le monde boit du vin, et surtout lors des banquets de Pella, la capitale.

Après la chasse et l’entraînement, le banquet est une véritable institution. Ça n’est pas à un 5 à 7 comme chez nous, pauvres modernes. Un banquet à proprement parler peut durer trois jours. C’est un concours d’éloquence, une fête importante pour le moral, une sorte de carnaval où on se permet de dire ce qu’on ne dirait pas autrement, ET c’est aussi une beuverie. Être ivre n’est pas seulement permis, c’est même encouragé. En fait, le problème aux yeux de cette bande de machos, ce n’est pas tant d’être en état d’ébriété que d’avoir l’air saoul.

Boire est une question d’honneur. Les Grecs, qui se pensent meilleurs que tout le monde, se moquent souvent des Macédoniens en disant qu’ils boivent leur vin non dilué. Ils les considèrent comme des Barbares. Et d’après les biographes d’Alexandre, il semble qu’en effet, les Macédoniens boivent souvent leur vin sans le mélanger avec de l’eau.

Et ça peut poser un problème. Le professeur d’études classiques Carl A.P. Ruck aux États-Unis pense que les Grecs mettaient des drogues hallucinogènes puissantes dans leur vin, y compris de la belladone, du jusquiame, du datura et de la mandragore. Gardez ça en tête car cela pourrait expliquer les fêtes dont nous allons parler…

Un événement potentiellement très important survient quand Philippe épouse un général du nom d’Attalus. Le soir des noces, Philippe 2 organise un banquet. Olympias est furieuse, mais Philippe 2 s’en moque parce que c’est lui le chef. Donc, on organise un banquet et on boit comme des porcs.

On fait des toasts à n’en plus finir. Alexandre aussi trinque et a quelques verres dans le nez. Soudain, le général Attalus prend la parole, prononce un grand discours et dit : “Enfin, la Macédoine va avoir un vrai prince macédonien né d’une vraie Macédonienne.” Alexandre se lève, lance son verre à la tête d’Attalus et lui dit : “Tu insinues que je suis un bâtard ?”

Tout le monde commence à s’insulter et une bagarre est évitée de justesse. Mais Philippe 2 n’est pas content. Il se hisse sur un divan et demande à son fils de se mêler de ses affaires. C’est le début de la guerre entre le père et le fils. Alexandre est presque exilé. Philippe 2 ne veut plus jamais revoir son fils. Des négociations discrètes ont lieu immédiatement pour le retour du prince, mais à partir de ce moment-là, la relation entre le père et le fils est glaciale.

Lors d’une autre soirée bien arrosée, Philippe est assassiné. Alexandre est proclamé roi et se tourne enfin vers l’ennemi le plus redoutable de l’époque, Darius, le roi des Perses. Alexandre rêve de gloire depuis son plus jeune âge et le voici maintenant à la tête d’une armée de 50 000 hommes pour attaquer le plus vaste empire de l’époque : la Perse.

L’incendie de Persépolis

Après trois assauts fulgurants contre les troupes perses, Alexandre le Grand pénètre enfin dans la capitale des Perses : Persépolis. C’est une ville incroyablement riche au milieu du désert, construite uniquement pour abriter le roi des rois. C’est grandiose, magnifique et glorieux. L’entrée d’Alexandre est triomphale, et en prime, il découvre dans la ville le plus gigantesque trésor de l’époque, équivalent à environ cent tonnes d’argent pur, soit 120 000 talents d’argent, des sortes de lingots de 28 kilos d’argent pur.

Mais cela, c’est le point de vue d’Alexandre. Du point de vue de la population, les choses se passent beaucoup moins bien… Après avoir empêché ses troupes de piller les villes fortifiées de Gaza et Tyr, Alexandre leur accorde cette fois-ci le droit de piller sans restriction pendant une journée entière. Pour la population, c’est l’horreur totale : pillages, viols collectifs, meurtres gratuits. Ce n’est pas un bon jour pour Persépolis.

Un peu comme son père Philippe, Alexandre aime organiser des banquets somptueux pendant les campagnes militaires. Alors on sort les amphores de vin et on commence à faire la fête. À un moment donné, l’une des courtisanes grecques qui suivait l’armée commence à s’échauffer et parle de brûler Persepolis. Les Perses avaient brûlé Athènes, la ville la plus importante de la Grèce, donc elle dit : “Ce ne serait pas beau de venger Athènes en brûlant Persepolis ?” Selon Plutarque, Alexandre aurait répondu : “OK, let’s do it”, et il aurait descendu dans les rues de Persepolis en mettant le feu à tout.

Cependant, il y a un petit bémol. Des historiens sérieux, contrairement à moi, pensent plutôt que la destruction de Persepolis était préméditée. Alexandre considérait la ville comme le symbole suprême de l’ennemi de la Grèce, et en tant que héros grec vengeur, il aurait voulu détruire la capitale pour montrer une fois pour toutes que la Perse était finie.

Ce sur quoi tout le monde s’entend, c’est qu’Alexandre et son armée, ils se fichent éperdument de Persepolis. La ville est en plein désert, elle ne sert à rien et ils ne savent pas quoi en faire. Il y a déjà une capitale économique en Perse, c’est Babylone, et ils l’ont déjà. Donc mettre le feu à Persepolis n’est pas une grosse perte.

Le commencement de la fin

Le gros des batailles est fini. La Perse est vaincue, il y a de la fatigue dans les camps. Les soldats veulent retourner chez eux. Il y a de la grogne dans la tente des Macédoniens. Et ce n’est pas juste à cause de la durée de la campagne. C’est qu’Alexandre a changé. Il a pris des femmes étrangères, il a sympathisé avec les Perses et surtout, il a adopté les habitudes locales.

Je vais citer Adrian Goldsworthy : “Nombre d’aristocrates macédoniens étaient très mal à l’aise devant la façon dont Alexandre adoptait la tenue asiatique, le harem, les eunuques et le cérémonial de la cour de Perse. Ils lui en voulaient d’avoir nommé d’anciens ennemis à des postes importants et honorifiques.”

On peut comparer la transformation d’Alexandre le Grand un peu comme celle de Walter White dans Breaking Bad. Le jeune homme autrefois aimé de ses pairs devient de plus en plus tyrannique, enivré par le succès et intoxiqué par la gloire.

Au fur et à mesure qu’Alexandre s’enfonce dans la vaste Asie (insérez les guillemets), il sombre de plus en plus dans la paranoïa. Il y a de plus en plus de querelles avec ses camarades, et il semble que sa consommation d’alcool devienne de plus en plus excessive. O’Brien dit que dans les dernières années de sa vie, Alexandre devient de plus en plus paranoïaque et imprévisible. Alexandre avait déjà un tempérament excessif et impatient.

Là, il devient mégalomane, méchant et imprévisible. Je vais citer Adrian Goldsworthy : “Chaque fois qu’il en avait l’occasion, Alexandre organisait l’un de ces banquets très arrosés dont son père et lui étaient si friands, comme dans l’aristocratie macédonienne en général. Or, les occasions se présentaient beaucoup plus fréquemment pendant les périodes d’accalmie entre deux campagnes, accentuant la différence entre ces rares intervalles et la normalité, à savoir la marche, le combat et les tueries.”

Une dispute fatale avec le compagnon d’Alexandre le Grand

Une soirée un peu trop arrosée va finir de façon tragique quand Alexandre transperce de part en part l’un de ses généraux nommé Cléitos. Cléitos était l’un des officiers les plus proches et fidèles d’Alexandre, souvent désigné sous le surnom de Cléitos le Noir en raison de sa peau foncée.

L’incident a eu lieu lors d’un banquet à Samarcande, en Sogdiane (actuel Ouzbékistan). Alexandre et ses généraux célébraient leurs victoires récentes dans la région. L’atmosphère était festive et l’alcool coulait à flots. Au cours de la soirée, les hommes ont commencé à discuter des accomplissements d’Alexandre et de l’importance de son commandement.

Au fur et à mesure que la conversation progressait, Cléitos a critiqué certaines des décisions d’Alexandre, notamment sa tendance à adopter des coutumes perses, ce qui avait été mal vu par certains Macédoniens.

La discussion a rapidement dégénéré en dispute violente. Cléitos a accusé Alexandre de favoriser les Perses aux dépens de ses compatriotes macédoniens. En retour, Alexandre, enivré et irrité par les critiques, aurait lancé un javelot à Cléitos. Le javelot l’a mortellement blessé, le tuant sur le coup.

Selon différentes sources historiques, Alexandre a immédiatement regretté son geste et aurait été profondément attristé par la mort de son ami proche. Il aurait été inconsolable après cet acte impulsif et aurait regretté sa décision pendant le reste de sa vie. Certains récits suggèrent même qu’Alexandre aurait voulu se suicider à la suite de cet incident, mais ses hommes l’en ont empêché.

La pire beuverie de l’histoire

Cependant, l’histoire la plus choquante est celle des funérailles de son ami Calanus, un sage indien qui accompagnait l’armée depuis deux ans. À sa mort, Alexandre le Grand organise un concours “pour déterminer celui qui peut boire la plus grande quantité de vin non mélangé”. D’après Chares of Mytilene, 35 personnes sont mortes avant minuit, et six autres à cause de diverses complications dans les jours suivants.

Le vainqueur lui-même n’a pas survécu plus de quatre jours après l’événement. Promachos, qui a bu une impressionnante quantité de 13 litres de vin, reçu le prix. Il s’agissait de vin macédonien, ce qui signifie que c’était un alcool fort. Pour ses efforts, Promachos a reçu le prix, puis il est décédé trois jours plus tard, également d’une intoxication alcoolique. Cela signifie que peut-être tous les concurrents du festival de boisson aux funérailles de Calanus sont morts.

Comment est mort lexandre le Grand?

Un soir de juin, après avoir bu une amphore entière de vin pur, le soi-disant “calice d’Héraclès” (plus de 5 litres de vin pur), Alexandre souffrit de fortes douleurs au dos. Une douleur aiguë, comme si une lance l’avait transpercé, suivie de nausées. Peu de temps après, se sentant mieux, il recommença à boire. Après une journée de repos forcé et un bain d’eau froide pour mieux supporter la fièvre qui s’était entre-temps emparée de lui, Alexandre assista à un symposium chez les Médiques et se saoula dans l’essai d’apaiser sa soif infernale.

Dans les jours suivants, avec une température de plus en plus élevée, il tenta d’accomplir ses devoirs royaux, mais le 24 du mois de Desio (dans le calendrier macédonien, cela correspond environ au 9 juin), son état s’aggrava et il fut alité. Le jour suivant, il perdit d’abord la capacité de parler, puis sa conscience, jusqu’au 28 de Desio, et finalement décéda dans la soirée.

La mort d’Alexandre le Grand a déclenché des réactions typiques pour la perte d’une célébrité. Les gens pleuraient et se rasaient la tête, tandis que les admirateurs les plus dévoués se laissaient mourir de faim, enfin selon les sources qui nous sont parvenues, et qui sont toutes susceptibles d’exagérer l’événement pour des raisons politiques.

Alexandre, un général brillant, un leader avisé et parfois magnanime envers ses sujets et ses ennemis, était une superstar du Monde Antique. Cependant, sa vie rapide et tumultueuse était assombrie par l’autodestruction, une triste réalité partagée par de nombreuses célébrités à travers l’histoire. Le monde disait ainsi adieu à Alexandre le Grand, une icône de l’Antiquité marquée par sa nature autodestructrice.

Sources

https://www.independent.co.uk/news/uk/was-alexander-a-great-alcoholic-1537664.html

https://www.dichecibo6magazine.it/en/the-fatal-drunkeness-of-alexander-the-great/

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  2. Bosworth, A. B. (1988). Conquest and Empire: The Reign of Alexander the Great. Cambridge University Press
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  7. Wheeler, M. (2008). Alexander the Great: The Invisible Enemy – A Biography. Routledge
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  11. Austin, M. (2009). The Hellenistic World from Alexander to the Roman Conquest: A Selection of Ancient Sources in Translation. Cambridge University Press.
  12. Simon Denison (1992) Was Alexander the Great an Alcoholic?, The Independent
  13. DI Che Ci Bo (2020) The Fatal Drunkedness of Alexander the Great, Di Che Ci Bo,

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