Premier festival de bière à Chambly

Premier festival bière Chambly

En 1991, pendant la tendre jeunesse du marché microbrassicole, André Dion, président d’Unibroue, avait présenté à la CODEC (Corporation de Développement Économique et touristique de Chambly et région) un projet intitulé « Festival et de la bière naturelle et microbrassée ». Des obstacles empêchaient alors le projet de se matérialiser. La compétition entre les microbrasseurs, féroce, noyée dans des vagues amères, les séparait irrémédiablement l’un de l’autre.

Genèse d’un festival incontournable

L’idée de participer à un festival de bières microbrassées à Chambly était synonyme de faire la promotion d’un rival. De plus, cette ville était trop loin du marché principal, Montréal. La voie réservée sur l’A-10 ne faisait même pas partie des ambitions du Ministère des Transports. Le document s’empoussiérait dans un tiroir depuis deux ans. La réserve monétaire mise à la disposition de l’événement allait s’assécher l’année suivante.

Nous avions établi les paramètres de mon implication dans l’époussetage du projet. Dion et moi étions responsables de l’organisation et non pas Unibroue. Si le projet se concrétisait, Unibroue allait avoir le dernier choix de kiosque. Il restait deux étapes à franchir. La première, convaincre la CODEC de me confier le mandat. La deuxième, persuader les membres de l’AMBQ de participer. Malgré l’importance du parrainage d’André Dion, le CA de la CODEC exprimait des réserves légitimes sur mon arrivée, un étranger.

D’autres organismes locaux pouvaient, souhaitaient, être considérés pour ce mandat. Mais. Des luttes internes, des magouilles fermentaient dans cette ville depuis des lunes. Des festivals et organisations se tiraillaient dans la planification d’événements autour du Fort et des rapides du Richelieu. M’attribuer la mission contournait heureusement ces tracasseries politiques. La rencontre avec les membres de la Corporation a abouti à la création d’un conseil de coordination. Personne ne questionnait le nom du festival. Sauf moi.

Quel nom pour le festival de la bière?

Je le trouvais trop long, un tantinet présomptueux. Lorsque j’ai proposé le néologisme « Festibière », la réaction fut unanime : toutes et tous contre, un peu trop niais et simpliste. On n’était pas en mesure de proposer un titre alternatif. J’ai employé le mot « Festibière » comme nom de travail. Le nom officiel allait être choisi plus tard, au moment d’imprimer les documents officiels. Il s’imposera de lui-même, s’embellissant au fil des rencontres. Lassé du calme ennuyant des tablettes sur lesquelles je reposais dans la fonction publique fédérale, j’ai accepté une prime de départ.

Changement de carrière à l’aube de mes quarante ans : je devenais organisateur de festival. Perette et le pot au lait allait se réincarner en Mario et la chope de bière. Les membres de l’AMBQ m’ont accueilli poliment. Les réticences, prévisibles, ont été exprimées : Chambly était trop loin de la métropole. On ne souhaitait surtout pas faire la promotion d’Unibroue. Une intervention de Peter McAuslan a facilité le démembrement de l’embâcle :

– Anyway, dans tous les événements auxquels nous participons, la plupart du monde pense que nos bières sont les bières à Charlebois. Quand on me demande si la Saint-Ambroise est une bière à Charlebois, je réponds toujours « oui ». Ce potin était partagé plus ou moins intensément par ses collègues, y compris Dion, bien entendu. On me donnait une chance, à la condition d’être consulté régulièrement à chaque étape. Une bénédiction.

Loin d’être une contingence contraignante, cette clause m’assurait d’en faire une authentique célébration de la microbrasserie. Les meetings ultérieurs s’inscrivaient dans l’évolution logique du travail que j’avais accompli avec l’association. Plusieurs rencontres avaient été nécessaires pour la rédaction du mémoire qui allait faire baisser la taxe spécifique. Les membres étaient ouverts à la participation des bières importées. Nous étions également tous d’accord pour que son déroulement ne soit pas en conflit direct avec le Mondial de la Bière.

passeport festival de Chambly 1995
Ce passeport, idée d’apparence plutôt pratique, a vite créé un déluge de problèmes, forçant les organisateurs!
Fête Foraine de Baie St-Paul 1984
La Fête Foraine de Baie St-Paul de 1984 a été l’une des multiples inspirations du premier festival de la bière à Chambly, de même que l’Oktoberfest de Munich.

Entre fête foraine et Oktoberfest

La première édition n’avait pas encore eu lieu, j’étais conseiller auprès de ses organisateurs. Il n’était pas question pour moi de jouer double-jeu avec eux, j’allais les informer de cette situation. La bière allait couler à « Chambly » au début septembre 95, à la fin des vacances estivales. À l’époque, les modèles de festivals à notre disposition étaient l’Oktoberfest de Munich et le Vermont Brewer Festival aux États-Unis.

Le premier est un grand cirque dont la finalité ancestrale était de vider les fûts afin de les réquisitionner pour la nouvelle saison de brassage. Une grande beuverie quoi, animée par des manèges amplifiant les effets de l’ivresse ! Le deuxième regroupait des exposants sous un grand chapiteau, côte à côte, sur un plan rectiligne. Ils servaient leurs produits en pintes ou demi-pintes, enveloppés par des performances de musiciens sur une scène.  On y déambulait collés les uns sur les autres, les pieds foulant le gazon piétiné, asséché. Un parfum de foin embaumait l’air, noyait celui des nectars !

Je souhaitais également transposer l’ambiance magique que nous ressentions dans le plus majestueux salon de la bière de l’époque, Eurobière. Enfin, le plus majestueux salon de la bière tout court. Dans mes ambitions, j’imaginais surtout un événement éducatif : un village médiéval, des sentiers sinueux, des petites tentes dispersées un peu partout, une mini-brasserie opérationnelle, des ateliers éducatifs, une exposition… le tout, baignant dans une ambiance de fête foraine, familiale, comme celle que j’avais découverte à Baie-Saint-Paul en 1984.

J’étais habité par un besoin d’ennoblir la bière, de contribuer à lui donner la dignité qu’elle méritait. Un tantinet utopique mon affaire. Je connaissais assez bien le site du Fort Chambly pour l’avoir souvent fréquenté dans ma tendre enfance. Au début des années 60, lorsque nous visitions la famille à Granby puis Montréal, le trajet empruntait la défunte route 1. Elle passait à un jet de pierre des ruines. La fortification était alors en décrépitude, l’une des ses tours effondrée en un amas de pierres.

Je pensais alors que c’était dû au baril de poudre de Dollard des Ormeaux qui avait « accidentellement » explosé en 1660. Je confondais deux histoires. J’avais par la suite visité le site au fil des différentes étapes de sa restauration dans les années 70, puis de mes fréquentations du théâtre d’été qui était hébergé dans la salle Randell Hall tout près. L’ancienne route provinciale était devenue un sentier, un grand parc avait été aménagé autour, des arbres matures le garnissaient.

Une vue imprenable sur les rapides et le bassin ajoutait au charme. Un endroit idyllique. Quelques mois après la publication de mon premier livre « Le Guide de la Bonne bière », une intronisation aux Sossons d’Orvaux s’y était déroulée. Les représentants de la bière Orval au Québec, Jean-Pierre Leblanc et Alain Fisette, m’y avaient convié. Nous étions invités à prendre possession de nos médailles en ordre alphabétique, deux par deux.

J’ai alors fait la connaissance d’un jeune entrepreneur, début cinquantaine, qui était invité avec moi sur la scène. Il venait d’acheter la brasserie Massawippi, rebaptisée Unibroue, un certain André Dion. Je lui avais suggéré l’idée de brasser une « blanche du vieux fort ». Il m’avait répondu : – On est en train de travailler une recette. Elle va s’appeler Blanche de Chambly. Mon karma m’invitait donc, irrémédiablement, en ce lieu mythique. Grâce à l’obtention d’un programme de création d’emploi, une équipe de sept personnes s’ajoutait pour me seconder dans l’organisation.

Sous la direction d’Anne Marquis-Foisy, les employés allaient accomplir un travail titanesque. En toute honnêteté, c’est vraiment cette équipe qui a établi les véritables fondations du festival. Mon rôle a plutôt été d’en être l’idéateur, le rêveur en chef, ainsi que son ambassadeur. Malgré la frustration de ne pas avoir confié l’organisation à un organisme para-municipal, la collaboration de la ville de Chambly était totale. Les services municipaux, incendie, sécurité, voirie ont tous collaboré inconditionnellement, généreusement.

Programme Officiel Festibière de Chambly 1995
Programmation officielle du Festibière de Chambly, avec Robert Charlebois comme fier président d’honneur

Commencent les négociations pour le festival

Les négociations avec les représentants de Parc Canada étaient un tantinet plus hardues. La protection du patrimoine ne soutenait pas la tenue d’un événement semblable. Nous devions avoir un plan rigoureux concernant la consommation d’alcool. Les conditions qui allaient rassurer la Reine faisaient partie de ma philosophie : des heures d’ouvertures réduites, le service de petits échantillons seulement, l’utilisation d’alcoomètres, un contrôle sévère par les agents de sécurité pour accompagner discrètement tout abuseur aux portes du site, et surtout une invitation faite aux familles.

Une programmation s’adressant spécifiquement aux enfants allait être intégrée aux activités. On était un tantinet sceptique. Un festival de la bière à caractère familial semblait un non sens. Dans la petite chope de mes rêves, l’existence des microbrasseries permettait de relever ce défi. J’étais convaincu que la présence d’enfants, en grand nombre, allait inciter les grands, parents ou pas, à se comporter en grands justement.

On pouvait ainsi montrer aux jeunes qu’il était possible de déguster de la bière sans s’enivrer, de façon responsable. L’ivresse n’était pas une fatalité, ni une obligation. Le régisseur se comportait de temps à autre comme s’il était l’organisateur, nous inondant de conseils plus ou moins soutenus.  Celui d’accueillir la Bottine Souriante sur une grande scène m’indisposait au plus haut point. J’étais contre la tenue d’un grand spectacle.

Je souhaitais de l’animation musicale partout sur le site, par des troubadours, des amuseurs, des raconteurs. Pour mon plus grand bonheur, le groupe jouait déjà au Festival des Montgolfières dans la ville voisine à la fin août. Il a accepté d’en faire son deuil. Par ailleurs, l’ambiance médiévale ne cadrait pas avec l’époque où le fort avait été construit, ce qui l’agaçait. Pour équilibrer cet anachronisme, nous devions embaucher Les Compagnies franches de la Marine, ainsi que le Régiment Carignan-Salière.

Ces interprètes évoquaient les militaires déployés par Louis XIV lors de la construction originelle de la fortification. Ce n’était pas un compromis. Dans mon carnet d’histoire, le Moyen-Âge côtoie aisément la Renaissance, d’autant plus que de ce bord-ci de la grande flaque, l’administration de la Nouvelle-France était calquée sur le système féodal. La prudence était de mise pour la sélection des endroits où planter les tentes.

Les consultations avec les archéologues du ministère étaient fréquentes. Ces allers-retours avec les hauts gradés d’Ottawa engendraient des délais dans le calendrier. On ne pouvait pas planter des piquets de tentes n’importe où. Il fallait s’assurer de respecter les sépultures présumées des autochtones dans certaines zones. Au bout de toutes les circonvolutions, on nous a autorisés à monter des tentes où nous le souhaitions, même dans l’enceinte du Fort !

Lorsque j’ai informé les membres de l’AMBQ de cette possibilité, c’était la joie. J’ai néanmoins proposé que cet endroit privilégié soit d’abord offert aux représentants des bières importées. Ils étaient nos invités, je considérais cela comme un geste de politesse. À la clôture des festivités, plus personne ne souhaitait exposer ses produits dans cette niche. Les règles de sécurité que nous devions respecter limitait le nombre de festivaliers pouvant simultanément occuper ce lieu. Une longue file immobile était stationnée en permanence devant la seule porte d’entrée.

Médaille Sosson D'Orvaux
La Confrérie des Sossons d’Orvaulx est une association fondée en février 1977 à Orval, en Belgique, sous le patronage des syndicats d’initiative locaux de Villers-devant-Orval et de Florenville. Elle se concentre sur la promotion de la bière d’Orval et du fromage de l’abbaye. En 1979, elle est officiellement reconnue en tant qu’asbl. La confrérie, basée à Florenville, rassemble des membres de différentes régions belges et a une ambassade en Italie. Elle est également engagée dans des actions sociales caritatives. Actuellement, elle compte plusieurs centaines de membres et organise des chapitres réguliers.

Après avoir patienté longtemps, confortablement lové dans cet espace majestueux, les visiteurs sirotaient leurs bières lentement. La fréquentation de ces stands était famélique. Des accords ont été conclus avec le Musée de la bière de Stenay en France. Nous avons été en mesure de compter sur l’appui généreux et inconditionnel de son conservateur Philippe Voluer. Il nous prêtait du matériel pour l’exposition. Les arrangements pour le transport des artefacts ont été faits avant l’obtention des autorisations finales de Parc Canada.

Si nous avions attendu, nous aurions manqué le bateau. Philippe allait également animer des ateliers. Plusieurs autres conférences éducatives et participatives allaient être offertes. L’exposition et toutes les présentations portant sur la bière étaient offerts dans une salle à l’intérieur même du Fort ! Le chef cuisinier vedette télévisuelle de l’époque, le chef Ronald Marcotte avait accepté de parrainer le Grand Prix culinaire de l’AMBQ.

Cette dimension faisait partie de l’ennoblissement que nous souhaitions. La bière comme ingrédient dans les recettes, mais également pour accompagner les plats, comme on le fait pour le vin. Une double tente lui était réservée. Ses ateliers et les finales du concours allaient s’y dérouler. Le grand public allait voter après avoir goûté.  Les membres de l’AMBQ ont accepté que nous demandions à Robert Charlebois d’être président d’honneur. Dans mon laïus pour les convaincre, je m’étais préalablement assuré avec André Dion de laisser la star déambuler partout sur le site en tout temps.

Il ne devait visiter le kiosque d’Unibroue qu’exceptionnellement. Isabelle Lacroix, son ange-gardienne attitrée, a rempli ce mandat avec enthousiasme, panache et respect. Une délicate mousse sur ma cervoise s’est formée lorsqu’il a accepté de lire des capsules éducatives que j’avais rédigées pour la campagne radiophonique diffusée sur CIEL FM. Rêver est une chose fantastique, sans frontières. Transposer une idée en réalité déroule un tapis de surprises et d’imprévus.

J’ai marché allègrement sur cette moquette. Même lorsque nous pensions avoir tout prévu, des imprévus survenaient. Des imprévus prévisibles dans leurs manifestations, mais imprévisibles dans leur nature. En moins d’une semaine, on construisait et déconstruisait un village comportant tous les services: l’électricité, l’eau, l’éclairage, transports, entrepôt réfrigérés, caisses, billetterie, premiers soins, services aux exposants, sécurité… c’est essoufflant. Autant de situations où il pouvait manquer un boulon ou une vis que nous devions aller acheter. En toute urgence. Ça bousculait un budget ça mes ami.e.s.

Entre deux problèmes à gérer, traversant inévitablement le site à la fréquence des solutions à appliquer, les verres se tendaient « goûte à ça mon Mario ». Autant de pièges à esquiver. J’ai vite appris à tenir un verre toujours plein en tout temps. Surtout à ne pas abaisser le niveau du liquide en humectant mes lèvres. De cette façon, personne ne pouvait le remplir. Je dois confesser que ça m’a également pris une journée à moduler ma propre consommation…

Parmi tous les imprévus, celui de la rencontre d’un géant de l’ombre trône au sommet de ma souvenance.  Il s’était présenté pendant le montage du site.  Modeste, souriant, sans se nommer, il me félicitait pour l’accomplissement. Le public n’avait pas encore franchi les portes, il me disait que c’était le plus beau festival de bière qu’il ait connu.

Plus tard, je le voyais se promener d’une tente à l’autre, avec des équipements, en train de zigoner autour des bonbonnes de gaz et des fûts. Il était connu de tous les brasseurs. Il trouvait une solution à tous les pépins qui survenaient. Nous prenions pour acquis que les brasseries étaient autonomes quant à leur système de soutirage…. Nous n’avions pas sollicité les services d’Armand Hébert. Il s’était présenté de sa propre initiative. Il savait. Imaginez ne pas être en mesure de servir sa bière dans un festival dont c’est l’âme.

Hébert a d’ailleurs été « hommagé » par l’AMBQ pour l’importance de sa contribution quelques années plus tard, sous le thème travailleur de l’ombre. On m’avait demandé de faire la présentation de sa statuette. Dans ma petite chope, cette catégorie d’hommage devrait porter le nom d’Armand Hébert, comme celle de bâtisseur devrait être nommée André Dion.

Je dit vague pour l’instant. Nous avons également commis des erreurs, dont l’une monumentale. Nous avons vendu à l’avance un passeport comportant des coupons de dégustation. Il n’y avait pas de système informatique en 1995. Les synapses de Steve Jobs n’avaient pas encore réuni les neurones du iPhone, ni de sa kyrielle d’apps. Nous avons dû rembourser une grande quantité de coupons contrefaits. Une double perte, nous remboursions des coupons que nous n’avions jamais vendus.

Les mesures d’encadrement des bénévoles présumaient que toutes les personnes qui se portaient volontaires étaient de bonne foi. Nous avons découvert qu’il y avait le mot « vol » dans bénévole. Pour la petite bière par ci par là, on s’ajustait vite. Un lunch de plus ou de moins, même si la personne ne foutait absolument rien, c’était du pourboire. Mais celui qui connaissait nos quartiers, qui savait où nous avions entreposé notre flotte de walkie talkies, avait planifié son coup.

Au lendemain de la fermeture des activités, ils s’étaient tous envolés, aucune trace d’effraction… Allez débattre ça avec les assurances ! Au bilan financier, après avoir payé toutes les factures, il restait moins d’une centaine de dollars dans le compte. Mais le charme avait opéré. Les fondations d’un festival construit sur mesure pour les microbrasseries étaient établies. Il m’était possible de lancer une deuxième édition l’année suivante en y injectant ma prime de départ de la fonction publique. L’obtention de soutiens corporatifs était néanmoins difficile.

Les grands commanditaires étaient alors frileux à l’idée de s’associer à un événement « bière ». L’éducation du public était une chose, celle des commanditaires, une autre. Nous étions des défricheurs, le Mondial de la Bière et nous. Jusqu’à la cinquième édition, malgré l’image et le respect que nos événements obtenaient parmi les festivaliers, il était impossible d’obtenir des appuis majeurs. 

Avec mes compétences limitées d’administrateur, j’ai quand même été en mesure de superviser l’organisation de six éditions. Elles ont versé dans ma chope de merveilleux souvenirs. Elles ont également conduit à la création du Festibière de Gatineau, dont la genèse rocambolesque est digne d’un roman d’espionnage et de contre-espionnage. Nous en reparlerons.

Copyright Mario D’Eer, 2023, toute reproduction interdite. Les vues exprimées ici n’engagent que son auteur.

Mario d'Eer, biérologue, conférencier et auteur

Fermentation Spontannée

Mario d’Eer est un biérologue, conférencier et consultant. Il est auteur ou co-auteur de 14 livres sur la bière. Pour le Temps d’une Bière, Mario nous partage sa passion infinie pour les bières de qualité, du Québec à l’autre côté du monde. Retrouvez le sur Facebook. Ces capsules de fermentation spontannée constitueront autant de goutes d’un prochain livre sur la bière au Québec

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