La Landbier de Brasserie Mellon : revue 🤔

What puts the Land in Landbier? 🤔

Il y a eu beaucoup de discussions récemment dans le monde de la bière sur la question de savoir si la bière peut avoir un “terroir”, le tout déclenché par un article fascinant de Totalcurtis de Pelliclemag, qui soutient que les processus industriels de création des ingrédients de la bière l’éloignent davantage du sens du lieu que le vin ou le cidre, par exemple. 🍷 🍎

Bien que je comprenne les deux côtés de l’argument, je soutiendrais que même malgré le décalage relatif (et croissant) entre l’agriculture locale et le produit final de la bière, une bière peut certainement encore représenter un lieu et ses intrications locales.

Peut-être, cependant, est-ce parce que je suis immergé dans la culture brassicole du Québec, qui fait les choses de manière si différente du reste du Canada et même, dans une certaine mesure, du reste du monde, en raison de son histoire unique qui a fusionné de nombreuses cultures brassicoles en une seule. 🌾 ⚜️ 🍺

“Mon Pays, C’est Landbier” de la Brasserie Mellon en est un exemple. Bien qu’elle emprunte à la terminologie allemande, c’est nettement une “Bière de terroir” qui célèbre les ingrédients locaux, en particulier les malts et les houblons du Québec. Tout au long, ce sont surtout les premiers qui se distinguent, avec des notes de pain croustillant légèrement caramélisé au nez, soutenues par une touche délicate d’herbe venant du houblon. Elle est agréable et propre en bouche, se déguste facilement avec une rondeur caractéristique provenant des malts. 🥖 🌱 😋

Bien que j’aurais peut-être aimé qu’ils accordent autant d’attention aux producteurs des ingrédients dans leur marketing (mettez leurs noms sur la canette!) qu’ils l’ont fait dans le processus de brassage, c’est un excellent exemple du fait qu’une bière peut représenter un lieu, ses produits agricoles et sa culture brassicole unique, le tout dans une canette de 355 ml ! 👏🏻 💯 🤤

Originaire d’Angleterre, Mike Davis est venu au Québec il y a dix ans pour étudier l’histoire. Pendant cette période, il est tombé amoureux des microbrasseries du Québec, qui lui rappelaient les pubs anglais. Aujourd’hui, il détient un doctorat en histoire de l’Université McGill, mais travaille dans le monde de la bière en tant qu’ambassadeur de la marque pour la Microbrasserie 4 Origines.

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